Voyages

Le temps des vendanges

Mercredi, jour des petits et surtout milieu de semaine. Aujourd’hui j’ai décidé de t’emmener avec moi dans les vignes pour cueillir le raisin 2018 et tenter de te faire vivre ce temps des vendanges.

Le raisin et moi, c’est une grande histoire d’amour. Impossible de choisir entre le raisin blanc ou le noir, ils savent tous deux emballer mes papilles. Et pourtant, jamais je n’avais mis les pieds au milieu des vignes. Si tu veux, moi mon dada c’est plutôt le ramassage de pommes de terre ou de châtaignes. Et bien que l’Ardèche ne soit pas en reste côté vignobles, force est de constater que « mon » Ardèche n’abrite pas ce type de culture.

Du coup, quand Only Lyon m’a proposé une initiation aux vendanges en faisant un petit tour aux confins sud du Beaujolais, j’ai pas hésité longtemps. L’occasion était trop belle pour explorer ce territoire que je connais si mal. C’est dingue comme en 30-40 minutes de voiture, les paysages urbains font place à ceux plus ruraux, plus nature. Pour moi qui ai besoin régulièrement de voir du « vert », l’ouest lyonnais regorge de villages que j’ai hâte de découvrir lors de futures sorties en famille.

Mais revenons-en à nos raisins. Il serait bien prétentieux de ma part d’affirmer haut et fort que j’ai réellement fait les vendanges. Disons que c’était une belle entrée en matière pour une novice dans mon genre ! Armés d’un seau et d’un sécateur, nous voilà partis pour 2 heures de cueillette dans une parcelle récoltée pour Agamy, collectif de 500 vignerons qui cultivent leurs vignes sur trois vignobles : le Beaujolais, Forez et Lyonnais.

Après un premier quart d’heure dissipé (l’appareil photo au milieu des vignes n’est pas synonyme de productivité !), le rythme s’installe et le mal de dos commence à se faire sentir. Je tire mon chapeau à ceux et celles qui les font réellement les vendanges. J’imagine qu’au fil des jours le corps s’habitue à cette activité, mais ça reste quand même physique #petitenature. Mais ô magie, mère Nature m’a fait oublié mon dos avec deux jolies découvertes : deux nids blottis dans les feuilles de vigne, dont un avec 3 œufs. De petites merveilles d’architecture tellement la construction est ordonnée.

Un petit casse-croûte et une pesée plus tard, nous apprenons fièrement que nous avons récolté 2 tonnes en 2 heures. Pas mal non ? Apparemment un peu en dessous de vendangeurs professionnels, mais pour une première j’étais plutôt fière ;). Et surtout naze, mouahaha !

En tout cas, cette journée sous le soleil tombait pile poil, un bon moyen de retourner à la terre en attendant d’aller cueillir les châtaignes. De quoi donner envie de recommencer l’année prochaine !