La fabuleuse histoire du Miel

Histoire du miel

Je te l’expliquais la semaine dernière : nos vacances ont été très nature. Quelques jours en Ardèche chez mes parents suffisent à oublier les tracas de la vie d’urbain (et encore, on n’habite qu’à Valence^^). Nous avons profité de ce passage en terre ardéchoise pour assister à la traditionnelle récolte du miel. Une expérience que je voulais partager avec toi…

Depuis gamine, j’ai toujours vu ça. Chaque mois d’août, c’est la récolte de ce précieux liquide ambré et sucré qui ravit tant de papilles. Quelque chose de tout à fait banal pour moi, qui ne l’est pas tant que ça finalement. Mon grand-père a toujours eu des ruches. Jusqu’à une centaine quand même, récoltant en centaines de kilos son miel. Mon père est tombé dans la ruche tout petit, et s’est mis tout naturellement à « produire » son miel.

Mais depuis quelques années, les récoltes sont moins bonnes; les abeilles qui vont mal, ce n’est pas un mythe. L’hiver, il n’est pas rare que la ruche entière meure, et il faut espérer pouvoir récupérer un essaim pour assurer la prochaine « production ». Malgré tout, cette année a été un peu meilleure, un beau miel de châtaigniers, foncé et charpenté comme je l’aime. Allez, viens, je t’emmène en toute sécurité voir les abeilles de près pour cette fabuleuse histoire du miel !

Étape 1. La préparation. Indispensable pour aller chercher le miel, mieux vaut s’équiper correctement pour éviter les piqûres : combinaisons, masques et gants sont de rigueur. A cela, il faut ajouter l’irremplaçable fumoir, histoire d’étourdir les abeilles. C’est juste du foin qui brûle, pas de marie-jeanne, hein !

Histoire du miel

Étape 2. La récolte. Direction les ruches, de préférence l’après-midi quand les abeilles sont en train de butiner, de cette façon, il y en aura moins sur place. Armés d’une brouette pour transporter les cadres remplis de miel, la récolte peut démarrer. Mieux vaut être deux : le maître enfumeur et le maître ramasseur. A l’aide d’une pince fait-maison, on retire les cadres de la hausse (une hausse, c’est comme un étage de maison), on époussette les abeilles pour éviter d’en ramener trop avec nous, et on met le cadre rempli de miel dans la brouette. Tous les cadres ne seront pas ramassés, seuls ceux des hausses finiront en miel, les autres assureront une réserve de nourriture aux abeilles pour l’hiver.

Histoire du miel

Étape 3. Le miel. Bien, maintenant que le plus dur a été fait, il faut récupérer tout ce miel. A l’aide d’un couteau à dents, il faudra désoperculer tous les cadres. Comprends enlever l’opercule de l’alvéole qui contient le miel, puis les disposer dans un extracteur. En général, c’est à ce moment-là que j’en profite pour chiper un morceau, histoire de vérifier la qualité gustative ! En faisant tourner rapidement les cadres, le miel sera éjecté contre les parois de l’extracteur. Ne restera plus qu’à le filtrer et à le laisser maturer pour enlever les petits résidus de cire, avant de le mettre en pots !

Histoire du miel

Histoire du miel

Inutile de m’envoyer des demandes pour avoir un pot, le miel récolté est distribué à la famille, moment que chacun attend avec impatience ^^

Et toi, tu aimes le miel ?



8 thoughts on “La fabuleuse histoire du Miel”

  • Moi j’adooooore le miel! Vraiment sympa de partager avec nous ce reportage, première réaction je dis à mon chéri « j’aimerai bien aller voir un endroit où ils récoltent du miel », deuxième réaction, plus tard quand j’aurais enfin une maison, et du terrain, je voudrais bien aider les abeilles et avoir aussi quelques ruches.

    Trop chouette

  • Ton article est très intéressant. Un de mes oncles et les parents de ma belle-soeur en font aussi… ce sont les meilleurs miels jamais goûtés ! Alors pour répondre à ta question, j’adoooore le miel :-) Bises !

  • J’adore le miel ! C’est très intéressant de savoir comment il fait précisément.
    Jamais goûté le miel de châtaigner mais j’aimerais pouvoir y goûter un jour.

  • Des images très belles qui me font retomber en enfance, ce ne serait pas presque la même en fait ;-) ? et me rappellent beaucoup de souvenirs même si je ne suis pas fan du miel une fois récolté; bisettes aux apiculteurs !

  • Mon grand-père aussi avait une ou deux ruches dans son jardin. Moment de nostalgie en te lisant. J’ai encore une très vieille bougie qu’il réalisait avec la cire. Le miel me rappelle les goûters de mon enfance chez mes grands-parents, en Alsace : des tartines de pain d’épice « Prosper » recouvertes de beurre et nappées de ce délicieux or liquide. Aujourd’hui, je troque « Prosper » par des tranches de pain toastées, mais le miel m’accompagne encore bien souvent au moment du goûter. Merci pour ce joli article ! Christelle

  • Bobette Pop’n Cuticule : alors, pour la première réaction, on peut peut-être négocier une visite l’année prochaine ^^ Suffit de réserver le gîte, et en avant pour l’aventure ! Pour la maison, par contre, je peux pas grand chose ! Mais moi aussi j’ai eu la même réflexion : je veux des ruches ! Bises, bises
    sugaranddinosaurs : ce miel est top : bien brun et corsé comme je l’aime ^^ il sera parfait en pain d’épices ! En tout cas, ravie que mes photos aient été « immersives » !
    ta3mam : c’est beau la nature ! par contre, je faisais pas la fière à côté de toutes ces abeilles, et surtout sans masque ! La bize
    Béné : va falloir réparer ça effectivement ! j’ai pas fait attention, y a plusieurs types de miel au Japon ? c’est quelque chose de commun ? A + ma biche
    cousine didine : les apiculteurs, c’est des winners ! j’en mange pas des caisses non plus (1kg me dure 1 an… c’est pour dire !), mais j’aime bien le goûter à la sortie de la ruche ;) A très +, Bisous
    Acr0 : merci ! on a risqué notre vie pour ce reportage :D
    Cookismo : je vois qu’on avait à peu près le même goûter : moi c’était tartine de pain avec beurre et miel ! super souvenirs ^^ Des bises

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